Malocclusion dentaire : un cas d’orthodontie

Lorsque les relations fonctionnelles entre les dents présentent des défauts, on parle de malocclusion dentaire. Cette anomalie peut toucher les relations entre les dents d’une même arcade, ou entre les dents du haut et celles du bas. La malocclusion peut se manifester par un chevauchement des dents, un encombrement dentaire, un mauvais alignement, etc. En fonction de son importance, elle peut entraîner des préjudices esthétiques ou fonctionnels.

Origines génétiques… ou comportementales

La génétique est à l’origine de la plupart des cas de malocclusions dentaires. Ces anomalies sont alors programmées avant même la naissance.

Mais la malocclusion peut également survenir à cause de certains comportements répétés, comme celui de l’enfant qui sucerait son pouce ou ses doigts en les positionnant de manière à déformer sa mâchoire.

Certains cas de malocclusion sont dus à une obstruction chronique des voies respiratoires, d’autres, encore, à une mauvaise position de la langue…

En cas de traumatisme au visage ou de chute de dents, le déplacement de la dentition peut aussi causer une malocclusion dentaire.

L’orthodontie comme solution

Si la malocclusion ne fait pas l’objet d’un traitement, elle peut non seulement modifier l’esthétique de la bouche, mais aussi altérer la capacité à mastiquer, à s’exprimer, ou encore entraîner des problèmes au niveau des articulations temporo-mandibulaires.

Le seul moyen de traiter la malocclusion est de recourir à l’orthodontie. Ce traitement pourra inclure une ou plusieurs extraction(s) dentaire(s) si le professionnel constate, par exemple, qu’un encombrement dentaire est à l’origine de la malocclusion, ou pour corriger un mauvais alignement. Le traitement peut également agir sur les espaces inter-dentaires et gommer les anomalies du parodonte.

La durée du traitement et les chances d’échapper à ces désagréments dépendront de la précocité du traitement.