Centre
dentaire
Saint Ouen
Les consultations en ligne sont désormais remboursées par la sécurité sociale. Depuis le 15 septembre, votre médecin traitant peut vous proposer de le consulter via internet avant de vous faire rembourser par l’assurance maladie. La consultation peut également être réalisée par tout autre médecin libéral conventionné (secteur 1 ou 2) ou salarié (d’un hôpital, d’une clinique ou d’un centre de santé), à condition que vous l’ayez déjà rencontré et que votre médecin traitant vous ait orienté vers lui (sauf pour les patients de moins de 16 ans, les cas d’urgence, et certaines spécialités comme la gynécologie ou la pédiatrie).
Une mesure encadrée
Le triple objectif de cette nouveauté est de faciliter l’accès aux soins (notamment pour les habitants des zones géographiques désertées par les cabinets libéraux), de désengorger les services des urgences et de réduire les délais de prise en charge, évitant ainsi certaines hospitalisations.
La mesure concerne tous les patients qui le souhaitent, ainsi que toutes les spécialités médicales, même si le médecin reste seul juge pour déterminer si la situation particulière du patient permet ou non une consultation à distance.
Le médecin peut également faire le choix d’être assisté d’un confrère médecin, d’un pharmacien ou d’un infirmier pour mener sa téléconsultation. Celle-ci est obligatoirement réalisée avec vidéo.
Pas de consultations dentaires en ligne…
Pour l’heure, les consultations dentaires sont exclues du dispositif. Mais cette première étape et les expérimentations comme celle menée en Languedoc-Roussillon en 2014 peuvent laisser penser qu’elles seront pour demain. En 2014, pas moins de seize établissements (pour personnes âgées, pour personnes handicapées et une prison) ont testé la réalisation de clichés bucco-dentaires, par une infirmière formée à cet effet, chargée d’envoyer les photos au dentiste par voie informatique. Le praticien pouvait alors se faire une idée précise des soins à prodiguer, et informer le patient du délai dans lequel il devait être soigné. Cet échange pouvait d’ailleurs donner lieu à la prescription d’un transfert du patient vers un cabinet dentaire ou l’hôpital.