Centre
dentaire
Saint Ouen
L’ orthodontie ne fait plus peur aux adultes. Et pour cause, les traitements d’aujourd’hui peuvent être suivis dans la plus grande discrétion, notamment grâce au port de gouttières transparentes.
6 à 7% des adultes franchissent donc le seuil du cabinet d’orthodontie avec l’idée d’un plus beau sourire à la clé ou d’un handicap en moins. Trouble de l’élocution, de la mastication, dents mal alignées, conséquences inesthétiques d’une maladie parodontale… Quelles que soient les raisons qui poussent l’adulte à consulter, l’orthodontie lui promet de bons résultats, via le port de gouttières. Retour sur cette option qui requiert une grande rigueur de la part du patient.
De la rigueur
Du fait de son autonomie, le patient qui choisit de porter des gouttières transparentes doit être particulièrement responsable. La gouttière étant encastrée dans la dentition, elle peut être retirée à tout moment. Mais pour que le traitement soit efficace, elle doit être portée 22h sur 24. Le patient doit donc veiller à ne pas s’en séparer trop longtemps. Aussitôt son repas terminé, ses dents brossées, il doit la remettre en place.
Cette exigence est parfois contraignante, notamment à chaque changement de gouttière (soit toutes les semaines, ou toutes les deux semaines). Le port de la nouvelle gouttière peut s’avérer désagréable, voire douloureux durant les premiers temps, avant que la dentition ne s’y fasse. Un épisode récurrent, qui peut toutefois être soulagé par la prise d’antalgiques.
Le traitement requiert également de la persévérance, car il peut durer quelques mois, voire un an ou deux. Bien que la gouttière exerce une pression sur la dentition, celle-ci est plus douce que celle pratiquée chez l’enfant, dont la dentition est en croissance, donc plus mobile et plus malléable.
En dehors de la rigueur, ce traitement doit être compatible avec la problématique dentaire particulière du patient. L’orthodontiste est seul juge pour déterminer si, oui ou non, le port de gouttières est envisageable.
Enfin, le coût de ce traitement est compris entre 1800 et 5500 euros. Il n’est pas remboursé par la sécurité sociale.