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La CMU-C : complémentaire santé gratuite

Les personnes qui vivent en France et dont les ressources sont très faibles ont droit à une complémentaire santé gratuite : la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C).

Celle-ci finance le ticket modérateur à la place de l’assuré, prend en charge le coût du forfait journalier lors d’une hospitalisation, et certains dépassements de tarifs plafonnés sur l’achat des lunettes, des prothèses dentaires, auditives, de certains dispositifs médicaux…

L’assuré bénéficie systématiquement du tiers-payant. Il profite, en outre, d’une réduction du montant de ses factures de gaz et d’électricité.

Depuis le 1er janvier, la CMU n’existe plus en tant qu’assurance de base. Elle est remplacée par la protection universelle maladie (Puma).

Une résidence en France

Pour prétendre à la CMU-C, il faut impérativement résider en France. La résidence en France doit être régulière, et ininterrompue depuis trois mois minimum.

Certaines circonstances permettent toutefois d’échapper à cette obligation :

  • lorsque la personne exerce une activité professionnelle en France, depuis plus de trois mois, et qu’à ce titre elle est affiliée à un régime obligatoire de protection sociale
  • lorsqu’elle est inscrite au sein d’un établissement d’enseignement, lorsqu’elle effectue un stage de formation professionnelle (depuis plus de 3 mois) ou en vertu d’un accord de coopération
  • lorsqu’elle est bénéficiaire de prestations familiales, d’aide sociale, d’aide au logement…
  • lorsqu’elle a réalisé un volontariat international à l’étranger, n’ouvrant aucun droit à l’assurance maladie
  • si la personne est étrangère, lorsqu’elle est demandeur d’asile, du statut de réfugié, ou qu’elle a obtenu l’un ou l’autre

 De faibles ressources

Pour prétendre à la CMU-C, les revenus doivent être faibles. Ils sont évalués sur les 12 derniers mois selon un barème. Lorsque la personne vit seule en métropole, par exemple, elle peut bénéficier de la CMU-C si elle n’a pas perçu plus de 8951 euros au cours des 12 derniers mois.

Lorsque le plafond est atteint, il est encore possible de se tourner vers l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS).

 

 

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